vendredi 21 février 2014

Les parapluies de Strasbourg


  Crème, ocre, noir... grès rouge contrasté par l'humidité... La masse sombre de la cathédrale écrase le passant qui passe.
  La grande rosace, chef-d'oeuvre de la renaissance mais désormais oeil cyclopéen privé d'éclat, jauge le passant qui passe.
  Les statues trempées et impassibles font équipe avec les gargouilles ruisselantes pour jouer à qui pisse le plus loin et visent le passant qui passe.

  Ce qui se trame là haut, le passant qui passe s'en moque: il a sorti son parapluie, passe et préfère regarder où il pose les pieds.